IPRAM

IPRAM, une initiative
pour le développement durable
de l'artisanat minier.
  • No translation at the moment
  • Nous adresser un e-mail
  • Nous appeler
  • Notre adresse
  • Nous suivre sur Facebook
  • Nous suivre sur Twitter
  • Soutenaez nous via Mail for Good …

L'artisanat minier

L'artisan minier africain :

En Afrique et plus généralement dans les pays en voie de développement, l'artisan minier, appelé parfois creuseur, est un personnage méconnu.
Qui est-il ?

Il se situe tout en bas de l'échelle sociale, parmi les ouvriers les plus pauvres ; pour autant il est un travailleur indépendant, autonome. Il travail de façon plus ou moins isolé, soit en petits groupes, le plus souvent familiaux, soit de façon plus formel en se regroupant avec d'autres artisans, sous la forme de Coopérative.

Du secteur minier, il est le premier maillon de la chaîne. Il a pour tâche de creuser la roche, le sol ou le lit d'une rivière, pour extraire les matières premières. Il effectue les travaux les plus durs, les plus pénibles, le plus souvent manuellement avec des moyens rudimentaires (pelle, pioche, barre à mines, etc…) et ce dans un environnement difficile (chaleur et humidité). Leur condition de travail est donc parfois extrême.

Et parce qu'il n'a pas le choix, parfois, l'artisan travaille en dehors de toute réglementation (sans patente, la taxe à payer à l'état pour travailler en règle).

Définition de la Mine Artisanale :

Selon Diderot NGUEPJOUO & Eric MANYACKA (Extrait de l'étude publiée sur le site de l'Association des Journalistes Africains pour l'Environnement - http://www.ajafe.net ) :

[…] La mine artisanale concerne des opérations menées par des individus ou des petits groupes souvent familiaux sans notion d'échelle. Elle n'est pas réellement liée à des aspects quantitatifs ou temporels, mais s'inscrit plutôt dans une démarche spécifique qui s'apparente à une cueillette opportuniste. Largement informelle, elle exploite sans planification, avec des méthodes et des outils d'extraction et de traitement souvent ancestraux et rudimentaires, une ressource mal connue. L'artisanat reste pour beaucoup une activité de subsistance saisonnière, complémentaire de l'agriculture lorsque celle-ci ne suffit plus. Il rentre fréquemment dans une stratégie rurale de pluriactivité […].

L'Etude complète (73 pages) : « EXPLOITATION MINIERE ARTISANALE DANS LA PROVINCE DE L'EST CAMEROUN : CAS DU DEPARTEMENT DE LA BOUMBA ET NGOKO » : http://www.ajafe.net/images/stories/pdf/t%20_diderot.pdf

Définitions du code minier de la République Centrafricaine :

Exploitation artisanale : Toute activité par laquelle une personne physique de nationalité Centrafricaine d'origine se livre, dans une zone d'exploitation artisanale délimitée en surface et en profondeur jusqu'à trente mètres au maximum, à extraire et à concentrer des substances minérales en utilisant des outils, des méthodes et des procédés non industriels, manuels et peu mécanisés.

Exploitation artisanale semi-mécanisée : Toute opération qui consiste à extraire et concentrer des substances minérales et à en récupérer les produits marchands pour en disposer en utilisant quelques moyens mécaniques dans la chaîne des opérations. La production annuelle ainsi que le tonnage du produit commercialisable (minerai, concentré ou métal) sont fixés par substance, par Arrêté du Ministre chargé des Mines.

Exploitation minière à petite échelle : Exploitation de petite taille qui regroupe la petite mine, l'exploitation artisanale semi-mécanisée, l'exploitation minière des haldes et terrils de mines et de carrières et l'exploitation artisanale traditionnelle.

Petite Mine : Toute exploitation minière de petite taille, permanente, fondée sur la justification de l'existence d'un gisement, utilisant selon les règles de l'art, des procédés semi-industriels ou industriels et dont la production annuelle en régime de croisière n'excède pas un certain tonnage du produit commercialisable (minerai, concentré ou métal) fixé par substance et par la réglementation minière.



CODE MINIER DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE - Loi n°9-005 du 29 avril 2009